Le vélo électrique pliant rend Saint-Lô cyclable - Saint-Lô

On a testé pour vous la ville à vélo électrique et à vélo classique. Si le VTT est plus sécurisant en descente,le Youri de Mobiky remporte la palme dans notre ville vallonnée.

Reportage

Le vélo pliant, on peut le louer à la mairie. L'hôtesse est chaleureuse et compétente, avec des conseils sur les bons gestes à faire pour plier le vélo... Au cas où. Car ce deux-roues Mobiky, nommé Youri, est conçu pour se replier sur lui-même en une quinzaine de secondes, facile à embarquer dans un coffre ou dans un bus.

En l'occurrence, on laissera de côté le transport en commun pour profiter du beau temps. Objectif le centre aquatique. Je démarre sur du presque plat, rue du Neufbourg et déjà la sensation d'être poussé, sans effort, jusqu'au rond-point du Major-Howie. Et je ne suis qu'en première vitesse.

Côté vélo classique, je démarre frais comme un gardon. Bon je me suis fait un peu charrier par notre hôtesse, donc ils vont voir ce qu'ils vont voir. La ligne droite de la rue du Neufbourg c'est de la rigolade, mais quand même le Youri de Mobiky se sent déjà pousser des ailes.

Première côte

En électrique, la descente devant le collège Pasteur n'est qu'une formalité, en veillant bien, quand même, à ne pas se faire flasher au radar de feu rouge. Grisé par la vitesse, ça peut toujours arriver. Ensuite, la longue montée jusqu'au rond-point de l'hypermarché Carrefour est un bonheur prolongé. Aucune fatigue, en vitesse 3 on se sent remonté comme une pile électrique.

Ça y est les premières difficultés arrivent. Le but c'est de ne pas se faire lâcher par Youri l'électrique. Je tiens bon jusqu'au carrefour avec le boulevard du Midi, mais je vois bien qu'il appuie à peine et qu'il décolle. Bon, j'y vais en danseuse ! Non rien à faire, il est parti et en plus il n'a pas l'air de forcer, contrairement à moi...

Direction la piscine

Au rond-point, bon prince j'attends mon collègue Nicolas qui s'échine, 40 secondes derrière, sur son vélo propulsé à l'huile de mollet. On échange nos biclous. Il reste 200 mètres de côte à tout casser, jusqu'à la piscine. Sans les accus, je sens la différence. Mine de rien, il ne faut que 8 minutes pour rejoindre le centre aquatique depuis la mairie, en comptant les pauses...

Bon, à mon tour. Après le VTT d'à peine 12 kg, je pensais que Youri et ses 19 kg ne seraient pas si faciles à bouger. Je me suis trompé. Le premier coup de pédale peut sembler un peu dur, mais au cas où, il y a un bouton de démarrage en côte. Ensuite, c'est bluffant ! Le vélo semble vouloir partir tout seul, il faut même être vigilant au début car on gagne très vite de la vitesse. Ca y est je suis à la piscine ! Mais il est où au fait Laurent ? Ca fait moins le malin sans sa pile !

Très bien en ville

Ce deux-roues a de quoi vous réconcilier avec le vélo. Joli, pratique, efficace, il montre toutes ses qualités sur bitume, ou sur du chemin très plat. Mais sur terrain plus accidenté, avec des trous ou des ornières, il montre ses limites, côté stabilité. Un vélo de citadin, en somme, qui reste à l'aise sur un chemin pas trop sauvage. Nous, on a vraiment bien aimé l'engin. Partis un peu sceptiques, nous sommes revenus convaincus. Évidemment, il ne s'agit pas ici de faire du sport, mais plutôt d'un mode de déplacement. Avec ce type de bicyclette, on peut même aller au boulot sans mouiller la chemise. Quand il fait beau évidemment !

Laurent LE GOFFet Nicolas DENOYELLE.

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