Jardin de Cocagne. Un insecte pour chasser les envahisseurs
Dinan Le Télégramme
Jardin de Cocagne. Un insecte pour chasser les envahisseurs
23 mars 2012 - Réagir à cet article
Hier, au jardin de Cocagne, plusieurs centaines de chrysopes ont été lâchées dans les plantations de salades. Cet insecte naturel aura une mission: contrer certains nuisibles comme les pucerons.
Moins célèbres que sa comparse la
coccinelle, la chrysope reste tout de même, une ennemie toute aussi
efficace dans sa lutte contre les nuisibles. Hier, au Jardin de Cocagne de Léhon, plusieurs centaines de ces insectes
ont été lâchés sous les serres qui abritent 150 m² de salades. «La
chrysope constitue une ennemie naturelle de certains ravageurs. On les
appelle des «auxiliaires», c'est-à-dire des organismes vivants utiles à
l'agriculture pour leurs actions sur les nuisibles», explique Édouard
Leboeuf, encadrant encharge de la production au Jardin de Cocagne de Léhon.
Capable de manger une centaine de pucerons
L'opération
n'est pas une première pour l'exploitation maraîchère qui a utilisé ce
moyen les années précédentes pour les concombres mais c'est le premier
lâcher de l'année. «La technique est simple et consiste à ce que les
larves de chrysopes mangent les pucerons. Une seule larve peut en manger
plus d'une centaine!», poursuit le jardinier. Les pucerons, bien
souvent, puisent les éléments nutritifs dans les salades, affaiblissant
alors lesproduits où des champignons peuvent se développer. «Cela
peut-être vecteurs de maladie à virus», analyse Édouard Leboeuf. Huit
plaquettes de 500 larves ont ainsi été disposées, tous les cinq mètres,
sous le voilage thermique où sont abritées les salades.
Éviter les insecticides
Les
premiers résultats apparaîtront dans une semaine. Mais pour les
jardiniers, la mission est double puisqu'elle permet un impact favorable
sur la protection de l'environnement
en n'utilisant aucun insecticides. «Il y a une vraie mission écologique
derrière. Mais c'est également une des seules solutions efficaces en
agriculture biologique. De nombreux maraîchers bio utilisent ce
procédé», raconte Christian Varin. Prédateurs ou parasites des cultures
n'ont qu'àbien se tenir face, à ce nouvel allié naturel des jardiniers.
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