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Golf de Dinan-Aucaleuc. Bretagne Vivante et Eaux et Rivières de Bretagne prudents

Dinan

Golf de Dinan-Aucaleuc. Bretagne Vivante et Eaux et Rivières de Bretagne prudents

22 novembre 2011 à 14h04 -

Trois jours après la vente desanciens terrains militaires d'Aucaleuc aupromoteur duprojet de golf (LeTélégramme de samedi), lesdéfenseurs de l'environnement réagissent. Parlavoix du délégué général d'Eaux etRivières deBretagne, GillesHuet. Bretagne Vivante et Eaux et Rivières de Bretagne sont les deux associations environnementales à l'origine du recours déposé en 2009 devant le tribunal administratif de Rennes contre le projet de golf de Dinan-Aucaleuc.

Le Télégramme: Quel est votre problème avec le projet de golf de Dinan-Aucaleuc?
Gilles Huet: «Nous ne sommes pas les seuls à en avoir: la direction régionale de l'environnement et l'office national de l'eau avaient émis un avis défavorable à ce projet lors de la commission consultative départementale où nous siégeons également. Nous exprimons l'incompatibilité de ce projet avec la protection des zones humides.»

Le préfet a pourtant autorisé le projet par arrêté du 16juin 2009?
«Le préfet a pris sa décision sans se préoccuper des avis des services spécialisés dans l'eau et des associations environnementales. Nous n'avions d'autres solutions que de saisir le tribunal administratif pour vérifier la compatibilité du projet avec la réglementation en vigueur. On regrette cette situation: nos remarques auraient dû permettre d'améliorer le dossier quand il était encore temps.»

Pourtant, l'architecte du projet de golf met en avant les «nombreuses précautions» prises vis-à-vis des zones humides du site?
«Ces arguments sont connus. Ce sera tout l'objet du débat au tribunal administratif. Pour nous, il y a eu un mauvais diagnostic de départ qui a donné des aménagements ne tenant pas compte des nécessités existantes concernant la préservation de la ressource en eau. L'audience au tribunal administratif doit avoir lieu fin 2011 ou début 2012, et le jugement tombera trois semaines après. Nous disons juste que sur un dossier si conséquent financièrement, et si important en terme de cohérence des politiques publiques sur les zones humides, il serait prudent de ne pas engager de travaux lourds et irréversibles alors que le tribunal administratif peut, demain, annuler l'autorisation. Ce serait préjudiciable pour tout le monde.»

  • Recueilli par Gwen Catheline


26/11/2011
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