LIEN ( pour + d'info. ) : http://www.cg22.fr/index.php?id=176

L'Agenda 21 local repose sur un partenariat entre les collectivités (élus, agents) et les citoyens (représentés par des associations, des structures…). L'objectif est d'élaborer ensemble un plan d'actions concrètes visant au développement durable de leur territoire.

C'est dans cet esprit et dans la continuité des efforts déjà menés que le Conseil général s'est engagé, en 2003, dans le projet Agenda 21 local. Il repose sur une complémentarité entre les dimensions internes et externes.

La démarche interne : faire nous-mêmes ce que nous demandons aux autres

Le projet Agenda 21 nécessite l'implication de tous les agents du Conseil général. La prise en compte du fonctionnement interne de l'institution constitue un élément majeur de l'Agenda 21 et est un gage de crédibilité lors de la mise en œuvre de la facette externe. Des pratiques internes exemplaires : faire nous-mêmes ce que nous demandons aux autres !

La démarche externe : toutes les politiques départementales sont concernées

La démarche externe porte sur les financements apportés par le Conseil général aux actions de développement durable. Il s'agit ici d'impulser une dynamique de développement durable, à travers les politiques menées. Exemple : aides aux équipements des collectivités, aides économiques, soutiens aux associations…

Le Conseil général articule ses actions et ses projets autour de cinq grands principes :

• La solidarité : intégrer les personnes, les situations et les territoires les plus défavorisés par un soutien particulier (prestations compensatoires, secteurs économiques en difficulté, équilibre ville-campagne, coopération décentralisée).
• La citoyenneté et la démocratie participative : rendre le citoyen acteur du territoire (développement de l'information et de l'éducation, soutien aux associations, création d'instances de concertation).
• L'attractivité : attirer et maintenir les forces économiques, sociales et culturelles en Côtes-d'Armor (valorisation des sites, promotion touristique, développement local équilibré).
• L'accessibilité : assurer un égal accès de tous les citoyens aux espaces, équipements et services (géographique par les transports collectifs et physique, notamment pour les personnes handicapées).
• La prévention : agir en amont des situations à risques, dans le domaine de l'environnement (protection des milieux et des ressources, dont l'eau, réduction des déchets à la source) et social (protection des mineurs).

Après avoir pris le temps nécessaire à la réflexion et à la concertation, le Conseil général s'engage à présent dans l'action, à travers une série de mesures concrètes : le premier programme Agenda 21. Cliquez ici pour le consulter.

De l'ODE à l'O3D

L'observatoire départemental de l'environnement (ODE) avait été créé en juillet 1990 à l'initiative du Conseil général. Instance consultative, elle examinait les projets environnementaux qui faisaient ensuite l'objet de décisions de la part des instances responsables.

En 2004, l'observatoire du développement durable (O3D) lui a succédé. Il est appelé à donner toute sa dimension à la démarche Agenda 21 local. Présidé par le président du Conseil général, il est composé d'acteurs départementaux en lien avec les problématiques économiques, sociales et environnementales. Elus, professionnels, chambres consulaires, associations... Au total plus de 200 organismes.

Haute qualité environnementale (HQE) pour les édifices publics, transports en commun en site propre, achats incluant des clauses sociales, développement des énergies renouvelables… Le champ d'action de l'O3D est très large.

Les modalités de réflexions et de mises en œuvre du projet Agenda 21 local doivent favoriser l'expression de chaque acteur et de chaque citoyen. L'évolution de l'ODE vers l'O3D est ainsi la réponse suggérée par le Conseil général pour faire vivre développement durable et démocratie participative.